Alors que lors de la première guerre mondiale l'industrie française équipe la RAF, l'US air force, l'armée de l'air italienne et la Russie d'appareils de premier plan, l'armée de l'air se trouve sous équipé en nombre et en qualité. Pourtant, à l'armistice de 1940, les réserves ont plus d'appareils neufs et modernes que l'armée de l'air n'en avait en ligne au début du conflit !
Les appareils français sont des engins solides et fiables, faciles à piloter et très sur. Mais les moteurs français manquent de puissance. Pourtant, les Russes sauront tirer plus de 1200 cv de l'Hispano 12Y, le moteur en ligne standard… limité à moins de 900cv !!! Les avions français avant 1940 sont souvent exportés à travers l'Europe. Les meilleurs seront récupérés par les Allemands pour équiper ses alliés pour l'opération Barbarossa. Ils auront une carrière intense, mais courte. Les engins français équipent l'Empire français à travers le monde. Mais n'étant pas améliorés, ils seront vite dépassés.
Morane Saulnier MS406
1938-1945
Chasseur moderne, il est l'égal du Hurricane anglais. Malgré des performances relativement médiocres, le MS406 est un adversaire coriace. Le 8 juin 1940, le Capitaine Wuillame abat 3 Bf 109 en… 15 secondes !
La Suisse et surtout la Finlande emploient et modernisent jusqu'à la fin de la guerre leurs MS 406. Les Finlandais tenteront même de reconstruire leurs 406 avec les moteurs d'avions russes qu'ils ont abattu.
Vitesse maximum : 486 km/h à 5 000 m d'altitude
Altitude opérationnelle maximum : 9 400 m
Autonomie : 800 km
Armement
: 1 canons de 20mm et 2 mitrailleuses (7,5mm) // (en chasse : Arc avant )
Les dernières versions sont équipés de 4 mitrailleuses de 7,5mm.
Potez 630
1938-1943
Chasseur lourd, bombardier, appareil d'assaut, reconnaissance. La famille Potez 63 se révèle très polyvalente. Facile à entretenir, fiable, lourdement armé, son principal défaut réside dans sa faible vitesse lié au manque de puissance de ses moteurs. Mais sa formidable capacité à encaisser en fait un engin très apprécié de ses équipages. Comme pour le Bf110, les bimoteurs de chasse sont mieux adapté à la chasse de nuit et l'assaut au sol qu'à la chasse de jour. C'est comme cela qu'ils seront utilisés à la fin de la guerre
Les Potez sont exportés en Chine, en Grèce, en Roumanie. A la fin de 1942, tous les Potez 63 furent récupérés par les Allemands pour équiper leurs alliés face aux soviétiques.
Vitesse maximum : 425 km/h
Altitude opérationnelle maximum : 10 000 m
Autonomie : 1225 km
Armement
: 2 canons de 20mm // (en chasse : arc avant)
: 1 mitrailleuse (7,5mm) (défensive : Arc arrière )
La version de reconnaissance 63.11 fut équipé de 12 mitrailleuses de 7,5 en chasse… après l'armistice !
Lioré et Olivier LeO451
1939-1945
Ce fut le meilleur bombardier français. Solide, rapide et agile… il fut maintenu en service jusqu'en 1957 ! Après l'armistice de 1940, l'Italie en incorpora une escadrille. Étrangement, les Allemands ne l'ont pas utilisé ni distribué à leurs alliés.
Vitesse maximum : 494 km/h à 4800m d'altitude
Altitude opérationnelle maximum : 9 000 m
Autonomie : 2300 km
Armement
: 1 mitrailleuse (7,5mm) (en chasse : arc avant)
: 1 canons de 20mm (défensif : Arc arrière )
: 1 mitrailleuse (7,5mm) sous le fuselage (défensive : Arc arrière )
: 2000 kg de bombes
Bloch 174
1940-1943
Un des meilleurs appareil de combat français. Ce bombardier léger se revela un excellent appareil de reconnaissance, mais il fut produit en trop peu d'exemplaire pour avoir une quelconque influence. Sa vitesse était telle qu'il pouvait distancer les chasseurs allemands. Ce fut l'avion de St Exupéry lors de la Bataille de France.
Il servit ensuite la France de Vichy en Afrique du Nord face aux alliés. Puis lutta à leurs côté contre l'Afrika korps. La production fut reprise par la France après la seconde guerre mondiale.
Vitesse maximum : 530 km/h à 5200m d'altitude
Altitude opérationnelle maximum : 11 000 m
Autonomie : 1650 km
Armement
: 6 mitrailleuses (7,5mm) // (en chasse : arc avant)
: 1 mitrailleuse (7,5mm) sous le fuselage (défensive : Arc arrière )
: 400 kg de bombes
Dewoitine D520
1940-1945
Moins rapide, mais beaucoup plus maniable que le Bf 109E. Ce fut le meilleur chasseur français de la seconde guerre mondiale. Sa vitesse devait être amélioré grâce à une meilleure aérodynamique (nouveaux capots) et un moteur plus puissant. Cette nouvelle version du D520 aurait été supérieure à celle du BF109F.
Le D520 fut utilisé par la France Libre, celle de Vichy, les Allemands, les Italiens, les Bulgares et les Roumains jusqu'à la fin de la guerre.
Vitesse maximum : 529 km/h à 6000m d'altitude
Altitude opérationnelle maximum : 11 000 m
Autonomie : 998 km
Armement
: 1 canon de 20mm et 4 mitrailleuses (7,5mm) // (en chasse : arc avant)